Henri Lafitte, pionnier des constructeurs bordelais d’automobiles dès 1893, est aussi carrossier de talent. A la demande de Jules Secrestat, membre de l’Automobile-Club Bordelais et riche sportsman, il construit la Bourlinguette qui promène l’humeur vagabonde de son propriétaire de Bordeaux aux bords de la Loire ou bien à Lyon et à Périgueux.
(Bordeaux 1850 – 1928)
Issu d’une famille d’ingénieurs civils qui compte à son actif la construction du phare du Cap-Ferret en 1839 et quantité de ponts et chemins de fer. Modeste et dépourvu de toute ambition personnelle, il fait le bien pour le seul plaisir de bien faire. Maire d’Ambès où il exploite le vignoble du château Liotard, vice-consul d’Espagne à Arcachon, il participe activement à toutes les œuvres philanthropiques de la région.
(Layrac, 1861 – Bordeaux, 1928)
Il a été le plus grand constructeur de camions de gros tonnage, jusqu’à 12 tonnes, dans les années 1900-1910, avant Berliet et Renault. Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Industrie et de Commerce de Bordeaux, il construit un tramway vapeur à Barcelone en 1887. Il n’a que 26 ans !
En 1906, 13 Cours Tourny (à l’emplacement du nouvel auditorium Cours Georges Clemenceau) se trouve le garage d’un loueur de voitures, Georges Roy, qui se lance dans la construction automobile. Sa production s’oriente vers des voitures puissantes de 4 à 6 cylindres, aux luxueuses carrosseries sortant également de ses ateliers. Leurs calandres aux armes de Bordeaux et leurs capots cylindriques, en forme de tonneau, ne peuvent que séduire les propriétaires de la région… L’activité subsiste jusque dans les années 1930 grâce à la production de véhicules utilitaires.
(1854 – Floirac, 1915)
Docteur en médecine, ses nombreuses activités professionnelles pendant 35 ans, à Floirac, ne l’empêcheront pas de promouvoir un nouveau sport mécanique : l’automobile. Sous l’impulsion d’Arthur Escarraguel et d’un petit groupe de pionniers, il fonde le 1er mai 1897 L’automobile Bordelais, premier automobile-club de province, dont il prend la présidence.